A Antanananivo, les embouteillages sont le quotidien de la population. Traverser la ville en heures de pointes relève du défi et du calvaire. Témoignage …
Petite anecdote pour commencer
Ce lundi 15 décembre était un jour comme les autres. Vraiment ? C’est ce que j’aurai pu croire, un lundi matin, du travail, et une belle journée chaude qui s’annonce. Que nenni.
Un évènement survenu le samedi dans la soirée en avait déjà décidé autrement. Ma serrure flambante neuve, changée il y a peine deux semaines, était sortie de la porte avec la clé. Après avoir contacté le serrurier, celui-ci m’explique qu’il pourra passer à 13h pétantes pour me donner la nouvelle clé.
Évidemment, moi je ne travaille pas à côté de chez moi. J’ai quatre kilomètres de route qui m’attendent pour aller chercher le précieux sésame. Pardon, j’ai quatre kilomètres de route qui m’attendent pour aller chercher le précieux sésame DANS LES BOUCHONS D’ANTANANARIVO.
Les embouteillages à Antananarivo
Eviter les heures de pointe : une évidence
A Antananarivo, les embouteillages sont le quotidien. Il n’y a que les dimanches et les jours fériés que l’on peut espérer circuler normalement. Mais en semaine …
Aller à Analakely à 13h, c’est prendre un pari qui peut couter cher en terme de temps.
Circuler en moto
Seule alternative possible : le deux-roues ! Ce sont les seuls véhicules qui peuvent espérer réussir à se faufiler entre les voitures pour traverser le champ. Toutefois, même avec cette arme suprême, il reste d’irréductibles quartiers qui seront infranchissables entre 12h et 14, et à partir de 18h. Citons par exemple : Analakely, Behoririka, Besarety et 67 hectares.
Fin de l’histoire ….
Une éternité, une heure trente, en tout cas c’est le temps qu’il m’a fallu pour couvrir la malheureuse petite distance, même en faisant un petit détour par un itinéraire plus « dégagé » .
Et vous, comment faites-vous pour circuler malgré les embouteilles à Antananarivo ?